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Ça : Prêt à éclater

Dernière mise à jour : 27 nov. 2017

Mettons les mains dans le pop-corn directement :

Ça n’est pas un film fantastique, Ça n’est pas un film d’horreur, Ça n’est pas un film attachant, Ça n’est pas un film sur le self-control, il est tout cela à la fois. Pour ceux qui n’ont pas lu le roman (du grand Stephen King), c’est une bonne petite découverte, pour d’autres, c’est (enfin) un film maîtrisé narrant les horreurs de Grippe-Sou. Son succès au Box-Office parle pour lui.


Synopsis :

Dans la petite ville morose de Derry, de nombreuses disparitions ont eu lieu subitement et de façon étrange. Hanté par la disparition de son petit frère, Bill et sa bande des « ratés » vont vite découvrir quel est le costume de la Peur.


Ce qu’on a adoré :


En effet, que de belles performances ! Bill Skarsgard (Grippe-Sou) est tout bonnement électrisant (ses mouvements sont réfléchis, on sent l’énorme travail en amont), et il nous ravis à chacune de ses apparitions. Le club des ratés, pour qui on ressent une réelle affection, et pour chacun de ses membres (mention spéciale à Bill le bègue) qui fait du casting le gros point fort du film.


On n’en parle pas assez, mais c’est un véritable travail de l’ombre qui a été abattu sur le tournage de Ça. En effet, que dire du maquillage de Grippe-Sou, juste diabolique, ou encore de son style, allant à la perfection au terrifiant Bill Skarsgard. Chaque décor est choisi à la perfection pour coller au style du livre, il faut aussi en parler !



On a moins apprécié :


La "non-surprise": Se faire spoiler par la

BA sur les nombreux jump-scare du film c’est frustrant, dommage ! Car le début du film plante bien l’atmosphère pesante de la ville de Derry et des peurs de chacun, mais on arrive vite à identifier chaque scène faisant référence à la bande annonce (coucou rétroprojecteur). Alors cher lecteur, ménage ton esprit et va voir le film de la façon la plus « intacte » possible, ton expérience cinématographique n’en sera que meilleure !



En effet, ce qui a été reproché au film, c’est de ne pas faire assez peur, mais pourquoi ? Andy Muschietti ne prend malheureusement pas le temps de bien mettre en scène chaque passage d’épouvante présent dans le livre.


La peur comme le sexe se résume à une montée de la tension et de l'intensité, pour livrer une émotion puissante. Ce que le réalisateur n'arrive pas à produire car il ne laisse pas le temps a cette même intensité de monter.


Au final cela donne un rendu précipité par moments, (limite maladroit) même si le charme réussi à s’opérer de façon globale grâce à notre merveilleux clown.


Luc Maurice

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