top of page

Civilization V : un opus aux avis mitigés !

Dernière mise à jour : 18 oct. 2017

Depuis 1991, Sid Meier n’a pas arrêté de faire rêver les adeptes de jeux de stratégie. Ce créateur de jeux vidéo canadien a permis à plusieurs millions de joueurs de créer, vivre et de remodeler l’histoire telle que nous la connaissons aujourd’hui. Entre les conquêtes de terres, l’avancée technologique et culturelle ou encore les enjeux diplomatiques, la série n’a pas fini de nous épater par ses nombreuses possibilités. Le défi ? C’est vous qui le décidez. Un seul but : durer dans le temps.

Avec Civilization VI qui fêtera sa première année de sortie dans quelques semaines (le 21 octobre exactement !), nous avons décidé de faire un retour en arrière en revoyant les points positifs et négatifs de Civilization V, l’avant dernier opus de la série sorti en 2010.

Ce qu’on a apprécié :


- Les nombreuses possibilités : Parmi la liste de 42 civilisations, un réel choix (qui peut prendre du temps !) s’impose. Ce dernier sera déterminé par la préférence personnelle de chacun (évidemment) mais également par les avantages que représente chaque civilisation, qui devront de préférence être alignés avec votre stratégie choisie. Même avant de fonder votre première ville, la stratégie est au rendez-vous !


- La personnalisation du gameplay : le jeu nous laisse une grande marge de manœuvre concernant la façon dont on veut s’étendre et conquérir les autres civilisations. Entre la rapidité du jeu, la taille et le type de map ou encore évidemment la difficulté, vous avez la possibilité de jouer de la façon dont vous voulez.

Petit conseil : si vous débutez le jeu, faites une partie test en difficulté « facile » en configurant le jeu en rapide (global et nombre de tours). Une fois avoir fait vos premiers pas, changez directement la difficulté en « normale » (voire plus difficile) et adaptez la rapidité en fonction de vos envies.


- Globalement, le jeu a très bien vieilli : il a beau être sorti il y a 7 ans, il reste tout à fait agréable à jouer encore en 2017, qu’il s’agisse des graphismes ou encore du gameplay, toujours présenté sous forme du « tour par tour » en accord avec les autres opus de la série.


Ce qu’on a moins apprécié :


Aucun jeu n’est parfait, et Civilization V présente quelques points négatifs non négligeables :


- La simplification du jeu et le manque de scénario : en comparant aux jeux précédents, on remarque rapidement que les développeurs ont souhaité ouvrir le jeu au grand public, ce qui rend le jeu bien plus simple qu’on espère malgré les différentes difficultés. De même, l’absence d’un réel scénario est une déception. Lorsqu’on finit une partie, quel que soit le résultat, seulement une fenêtre apparaît sans plus d’informations concernant le déroulement et l’impact des décisions prises.


- Manque d’intérêt des cités états : les relations avec les cités états étant peu présentes, on ne sait pas réellement quoi faire avec et pourquoi on devrait les protéger. Le seul réel intérêt reste économique avec les marchands illustres, les réclamations d’argent et les ressources, ce qui est trop peu, notamment en début de partie, pour y prêter une réelle attention.


- Une diplomatie instable : la diplomatie est plutôt irrégulière voire anarchique. Très vite, nos relations changent de bord et notre civilisation se retrouve agressée sans réellement comprendre pourquoi. On constate globalement un manque de négociations et de réelles relations ce qui rend la diplomatie globalement instable.


Ce qu’on aurait aimé voir :

Bon, on va rentrer un peu plus dans le vif du sujet. Le jeu est globalement bon, mais il y a certains approfondissements et des éléments peu exploités qu’on aurait pourtant apprécié voir dans le jeu.


- Plus d’enjeux dans l’ère moderne : globalement, l’ère moderne est très fixée sur les nouvelles technologies avec les guerres nucléaires et la diplomatie avec la création de l’ONU. Malheureusement, certains enjeux sociétaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui ne sont pas pris en compte. Nous pouvons prendre comme exemple le dérèglement climatique avec les catastrophes naturelles, l’évolution des droits des minorités avec les débats que cela suscite, ou encore la crise économique mondiale.


- Plus de facteurs influençant le bonheur des citoyens : on sait que certaines constructions, ressources de luxe et doctrines améliorent la satisfaction de la population. Les sources d’insatisfaction, comme le manque de nourriture, sont quant à elles moins nombreuses. Légère déception, puisque globalement peu de facteurs influencent le bonheur des citoyens. Pourtant, de nombreux facteurs de satisfaction de la population pourraient apporter un nouvel enjeu au jeu : l’insécurité avec les violences et les crimes, la pollution (à partir de l’ère industrielle), ou encore les maladies. Dommage, puisque ces facteurs permettraient un nouvel objectif : être la civilisation la plus heureuse du globe, de quoi donner un réel sens aux classements proposés du peuple le plus souriant et le plus merveilleux s’affichant régulièrement au cours du jeu.


Petit conseil : ne négligez surtout pas les merveilles (comme le Notre Dame qui améliore directement le bonheur des citoyens) et évitez une expansion trop rapide pour maintenir la satisfaction ; une fois dans le mécontentement, pas évident de s’en sortir !


Global : 6,5/10


Gameplay : 7/10 : le jeu reste fidèle au tour par tour avec un système de combat très intéressant, mais l’achat de DLC sont nécessaires pour des éléments importants (comme les espions et la religion) et le jeu ne semble pas assez approfondi.

Durabilité : 5/10 : malgré la personnalisation qu’on apprécie, on peut assez vite faire le tour du jeu comparé à d’autres jeux de stratégies notamment par la simplicité et le manque de certains éléments qu’on aurait aimé voir.

Ambiance : 6,5/10 : bande son moyenne et jeu un peu lent à démarrer mais une fois dedans, on se laisse facilement emporter ! Célina Van Lenthe

26 vues0 commentaire

Comments


bottom of page