Synopsis : Si Dom Toretto mène une vie tranquille, loin du bitume, auprès de Letty et de leur fils, le petit Brian, ils savent bien tous les deux que derrière les horizons les plus radieux se cachent toujours les dangers les plus sournois. Cette fois, pour sauver ceux à qui il tient le plus, Dom va devoir affronter les démons de son passé. Son équipe se rassemble pour démanteler un complot à échelle mondiale mené par le tueur le plus implacable qu’ils aient jamais affronté, aussi redoutable avec une arme que derrière un volant : Un homme qui n’est autre que le frère désavoué de Dom, Jakob.
Bon, et si on remettait le couvert pour la 9ème fois ? C’est apparemment ce qu’a décidé NBC Universal. Mais que vaut ce dernier film (en date) de la franchise ? (Car oui, d'autres films Fast & Furious sont deja dans les tuyaux)
Tout d’abord, Fast and Furious tente d’amener du nouveau avec le personnage de Jakob, le frère de Dom, ce qui nous amène à visiter plus en détail son passé grâce à une double temporalité qui lie les événements de la jeunesse de Toretto, ainsi que le présent. C’est prenant, mais parfois étonnant sachant que l’on n’en avait jamais entendu parler dans les films précédents.
Ils tentent de se renouveler également avec un nouveau concept pour toujours plus de carambolages : les aimants. Ca nous donne du grand spectacle, c’est d’ailleurs devenu le principal intérêt de cette saga. Nous n’y allons plus pour de simples courses de voiture, ils vont toujours plus loin, quitte à passer d’un immeuble à un autre en voiture, sortir le sous-marin de dessous la glace, ou même aller dans l’espace… Sur ce point, le film tient ses engagements.
Malheureusement, malgré quelques scènes époustouflantes, tous les films finissent par se ressembler : de l’action, des voitures et des événements toujours plus invraisemblables pour seulement en mettre plein la vue au spectateur. Ils plaisantent même sur ce point dans le film : après tout ce qu’ils ont traversé, il s’en sortent sans aucune égratignure. Ainsi, ils défient les lois de la mort, jusqu’à parfois ressusciter des personnages, ce qui les fait perdre en crédibilité et c’est bien dommage. Cela pourrait rendre la saga lassante (surtout après 9 films) s’ils ne se renouvellent pas pour les deux prochains qui sont annoncés. De plus, cela rend les scènes complètement prévisibles, et la fin également. Plus rien ne nous surprend vraiment, et les trois quarts des actions sont montrées dans la bande-annonce.
Un autre point me semble invraisemblable : la façon dont ils amènent l’absence de Paul Walker (décédé pendant le tournage du 7ème volet de la saga) : il joue le babysitter et ne vient pas aider son « frère » quand il a des problèmes, alors que Mia le fait. Cela paraît peu crédible pour le personnage qui a fait bien plus pour Toretto dans les premiers films. A ce stade, ils aurait peut-être dû le faire mourir dans la saga également.
Fast and Furious 9 tient alors sa plus grande promesse : nous en mettre plein la vue. Si l’on va voir le film seulement dans cette optique, on peut passer un très bon moment, sans voir passer le temps. Mais si on y va pour un peu plus de profondeur, on ne peut que être déçu (oui, les petits monologues de Toretto sur la famille ne suffisent plus vraiment, ça fait quelques années qu’il nous répète la même chose). Après, est-ce vraiment le but de cette saga depuis le début ? Pas vraiment. Alors installez-vous confortablement devant un grand écran, le volume à fond, et profitez simplement de ce que vous regardez.
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Rédaction par Maurine Guinet pour My Pop Culture
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