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La planète des singes : Suprématie (à tous les niveaux) - 7/10

Dernière mise à jour : 13 mai 2018


Elle nous avait fait saliver avec ses Origines et frémir avec son Affrontement. La saga La Planète des Singes revient avec le troisième volet de sa trilogie : Suprématie. Et on va vite voir que le dernier épisode des plus célèbres singes du cinéma n’a pas volé son nom, loin de là !

Synopsis


César, leader d’un groupe de singes surdoués d’intelligence, doit protéger les siens de l’armée d’humains survivants, guidée par le terrible Colonel, qui cherche à les éliminer à tout prix. Plus que jamais, la guerre des races est lancée ...


Ce qu’on a aimé


Des effets spéciaux qui en mettent plein la vue : 8/10

Il faut rendre à César ce qui appartient à César, les deux premiers épisodes de la saga nous avaient bluffé de par la qualité de leurs effets spéciaux. Une fois n’est pas coutume, le troisième volet de la trilogie ne manque pas à l’appel : explosions, chutes dans les arbres, courses-poursuite à travers la forêt ... Bref, les ingrédients sont là pour passer un excellent moment !


Ça ne casse pas cinq pattes à un chimpanzé


Une histoire qui peine un peu à démarrer : 5/10

C’est vrai, le film dure 2h20 et ça peut paraître un peu longuet sur les bords. Mais ça n’a pas empêché d’autres réalisations de la même durée de nous accrocher de la première à la dernière minute. Ici, on est face à un cas classique de film qui galère à se mettre en route. Bon d’accord, une fois que l’intrigue est lancée, le long-métrage devient époustouflant, mais pensez quand-même à ceux qui doivent finir de faire la vaisselle après le ciné bon sang !


Et comme toujours, c’est les humains les grands méchants ! : 5/10

A l’instar d’Avatar ou de Bambi (bon ok, cet exemple est moins poignant ...), c’est ENCORE les humains qui jouent le mauvais rôle ... Alors oui, on avait été surpris de voir que dans le deuxième volet de la saga, les personnages étaient partagés entre enfoirés singes et enfoirés humains. Mais cette fois-ci, la Planète des Singes reprend ses travers en diabolisant les hommes, alors que les babouins aussi peuvent être des ordures. Et oui ça ne m’a pas échappé, on apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces !


Pour aller plus loin


Comme pour les précédents épisodes de la saga, le troisième volet de la Planète des Singes fait discrètement référence aux singes cobayes dans les laboratoires, un problème d’actualité qui fait appel aux traitements que l’Homme réserve à ses ancêtres. Et quand on a ça à l’esprit, on se dit que ce n’est pas si mal d’avoir présenté les humains comme des bêtes sanguinaires et barbares. D’ailleurs, on en vient presque à se demander qui, dans l’histoire, est vraiment l’animal et qui est l’être doté d’une conscience. Et oui malheureusement, les rôles ont souvent tendance à s’inverser ...


Un article de la patte de Antoine SAMIEZ

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