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Mon Ket - 5/10 : Un nouveau style de cinéma

Synopsis officiel : Dany Versavel a un souci avec son fils : à 15 ans, Sullivan ne veut plus d’un père qui fait le king derrière les barreaux. Pour Dany, son « Ket », c’est sa vie, hors de question de le laisser filer. Il décide donc de s’évader de prison prématurément ! Entre cavales, magouilles et petits bonheurs, il a tant de choses à lui enseigner. Un apprentissage à son image. Au pied de biche, sans pudeur ni retenue. Mais là où l’on pouvait craindre le pire, se cache peut être le meilleur…


L’histoire suit Dany Versavel, un taulard belge, qui est au trou depuis une bonne dizaine d’année. Le film commence directement avec une scène de caméra cachée entre un surveillant pénitentiaire, et le principal protagoniste, qui donne tout de suite le ton du film. Dany souhaitant absolument retrouver son fils, Sullivan, alias « Suli », alias son « Ket », organise son évasion de la prison de Bruxelles à l’aide de son parrain, d’un hélicoptère et d’une simple corde. S’en suit de nombreuses aventures, et péripéties, pour fuir la police, retrouver son fils et monter un business très lucratif (on parle ici de 320 milliards de dollars la première année).

La bande-annonce est accessible en cliquant ici.


Ce qu’il faut retenir


- Les caméras cachés : La grande particularité de ce film se trouve dans sa réalisation. Tourné en grande partie en caméra caché, on retrouvera de nombreux moments drôles, et en totale improvisation de la part des acteurs du film (bien que surtout de la part de François Damiens).


- Le maquillage : eh oui, tourné quasiment entièrement en Belgique, il aurait été bien compliqué à François Damiens de tourner ces différentes scènes en caméra cachée avec son vrai visage. Il a eu recours à près de 4 heures de maquillage par jour, pour se transformer physiquement. Décolleurs d’oreilles, prothèse dentaire, fausses cuisses, faux ventre, il est assez difficilement reconnaissable, et pas forcément sous son meilleur jour…



Les Tops


- François Damiens : on l’adore ou on le déteste (Dans notre cas, ce mec est un génie). Bien que le film ne soit pas une franche réussite, le belge excelle dans son rôle, et en improvisation. Il porte entièrement le film sur ses épaules (Film qui est entièrement tourné avec des amateurs, à l’exception de sa « femme » d’un jour, Patience).


- Le principe : Faire un film en caméra caché, ce n’est pas courant, et c’est un concept assez rigolo, et novateur. On imagine toute la préparation en amont, et toute la complexité du tournage (il ne faut pas voir les caméras qui tournent).


- Les piégés : il y a des scènes à mourir de rire. Notamment la scène de la cigarette, celle avec l’infirmière, le banquier ou encore la magnifique scène de drague de la part de Dany à une dame très drôle malgré elle, et « très intellectuelle » (selon ses dires). C'est vraiment impressionnant de voir comment leurs réactions spontanées font d'eux toute la beauté du film.


- Le bêtisier : il regroupe de nombreuses scènes finalement coupées au montage. Certaines drôles, d’autres moins, mais celle du banquier est hilarante. (Vous penserez à nous quand vous la verrez)



Les Flops


- Les voix : ça doit sûrement faire partie des aléas de la caméra cachée, bien que des sous-titres n’auraient pas été de trop, malheureusement de nombreux moments du film sont difficilement compréhensible (notamment la scène dans la salle d’attente de l’hôpital), essentiellement dû à un manque d’articulation de la part des piégés et à un accent prononcé.


- Des scènes trop souvent longues, et parfois gênantes : on pense notamment à la scène de l’anniversaire avec Mario Babić (joueur de foot professionnel à l’AFC Tubize), où on ressent toute la gêne qu’a dû éprouvé ce bonhomme. Si généralement c’est drôle, là c’était sûrement trop long, à la fin : on s’en lasse. (On vous en dit pas plus, pour vous laisser découvrir, mais ça vaut le détour)


- Le scénario : il est, malheureusement, un peu trop prévisible. Bien qu’en arrivant dans la salle, on ne s’attendait pas à voir du Scorsese, du Nolan ou du Tarantino, on est quand même relativement déçu de la tournure que prend le film. Des scènes, bien qu’improvisé, un peu trop prévisible, et un final vraiment décevant.


Un article de Jules Tronel

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