top of page

La Casa de Papel : le braquage à l'espagnole - 8,5/10

Dernière mise à jour : 13 mai 2018

Braquage, armes, police, gangsters ... Au premier coup d'oeil, La Casa de Papel ressemble en tous points au stéréotype de la série basique, mettant en scène la violence entre des criminels et les forces de l'ordre. Et pourtant ! Entre stratégie, ruses et coups de foudre, Netflix se met aux couleurs de l'Espagne avec une série comparable à aucune autre !


Synopsis

Guidés à distance par le Professeur, véritable génie du crime, une troupe de braqueurs décide de prendre d'assaut la Fabrique Espagnole de billets de banque. Suivant à la lettre le plan méticuleux de leur mentor, ils essaieront d'échapper aux forces de l'ordre, qui feront tout pour éviter le plus gros braquage du siècle ...


Ce qu'on a aimé


Une idée originale : 9/10

On ne va pas se mentir, les groupes de braqueurs mafieux qui essaient d'échapper à la police, c'est du vu et revu. Et ça nous tape sur le système. Mais là, on est face à une série qui fait bouger les lignes ! L'entièreté des 2 saisons se consacre au même braquage du début à la fin, et adieu les grosses brutes qui foncent dans le tas armées jusqu'aux dents. Place à la stratégie, aux subterfuges, aux feintes ... et résultat : pas de violence inutile, et on a presque l'impression d'assister à une partie d'échecs plutôt qu'à un assaut à proprement parler. Ça fait du bien !


Un rythme à couper le souffle : 8/10

Pas le temps de niaiser ! La série est épargnée des coups de mou, grâce à un rythme effréné. Et il n'y a pas de temps morts, c'est le moins puisse dire ! Dès le premier épisode, les protagonistes s'attaquent déjà à la Fabrique. Ceux qui n'aiment pas les séries qui mettent des siècles à démarrer y trouveront leur compte ! Et évidemment, cette cadence rapide donne lieu à des rebondissements et événements marquants par dizaines. Bref, les épisodes se dévorent les uns après les autres !


Un suspens terrible ! : 8/10

Au cours de leur entreprise, les braqueurs se retrouveront face à des situations de plus en plus délicates, et on en vient toujours à se demander "Olala comment vont-ils faire pour s'en sortir ? Cette fois c'est foutu !" ... Mais c'est sans compter sur le Professeur, qui a tout soigneusement préparé et qui tire les ficelles pour sortir ses protégés du pétrin. Grandiose !


Ce qu'on a moins aimé


Des personnages un peu clichés : 5/10

Le stratège, la brute sans cerveau, l'impulsive, le salaud ... Bref, on baigne clairement dans la cinématographie espagnole, avec des personnages aux traits de caractère poussés à l'extrême, au paroxysme du stéréotype. Un peu cliché certes, mais ça n'impacte en rien le charme de la série.


C'est gros, c'est gros, c'est GROS ! : 3/10

Là dessus par contre, La Casa de Papel a perdu des points. Le personnage principal est coincé, complètement cerné par la police, lorsque Superman débarque chevauchant son crocodile volant pour le sauver. Bon, c'est un peu exagéré, mais l'idée est là : à vouloir trop en faire, ils en ont trop fait ! La série perd en réalisme, et nous perd un peu aussi au passage ...


Pour aller plus loin


Regardez à tout prix cette série parce que c'est vraiment de la grosse balle !!!


Un article de la gâchette d'Antoine SAMIEZ

17 vues0 commentaire

Comentários


bottom of page