Les fans de ballon rond l’attendaient depuis longtemps et le voilà enfin : ce vendredi 29 septembre, le plus célèbre des jeux de football a sorti son édition 2018, FIFA 18. Comme chaque année, les game stores ont vu les puristes se ruer sur les exemplaires, que les plus prévoyants ont pu recevoir en avance en le commandant. Mais année après année, pourquoi FIFA suscite-t-il toujours autant d’entrain chez les joueurs ? Retour sur une sortie qui n’est jamais hors-jeu !
Les plus cette année
Un mode aventure amélioré : 8,5/10
Si on met de côté les graphismes et le gameplay retravaillés, la grande amélioration de FIFA 18 est le perfectionnement du mode histoire, qui une nouvelle fois suivra les aventures d’Alex Hunter. Un bon moyen de gommer les petits défauts de la première version !
Le championnat Chinois : 7/10
On note également cette année l’arrivée d'équipes du championnat Chinois parmi les formations du reste du monde. Une belle récompense pour ce pays où l’importance du football ne cesse de croître.
On aurait aimé voir
Des notes pas toujours justes : 3/10
Malheureusement, on constate comme souvent que certaines stars qui sortent d’une saison moyenne s’en tirent avec de meilleures notes que des jeunes joueurs qui ont explosé cette année. Avec un Evra meilleur qu’un Benjamin Mendy, et un Pogba noté au-dessus de Kanté, on est en droit de se poser certaines questions quant à l’objectivité des notations ...
Certaines équipes toujours pas représentées : 4/10
On l’attendait au tournant, mais ce n’est pas encore pour cette année : malgré l’apparition de l’Islande, certaines équipes nationales restent encore absentes du jeu, comme l’Algérie ou la Croatie. Quand on voit que des équipes, telles que l’Inde, sont représentées, il est normal de rester perplexe. Même chose pour le championnat féminin français, toujours invisible malgré sa popularité croissante ... on parlerait presque de mauvaise foi.
Pour aller plus loin
C’est indéniable, en propageant les valeurs du sport, on ne peut retirer à la série de jeux FIFA de ne pas véhiculer certaines notions telles que le fair-play ou la lutte contre le racisme. Mais avec des transferts de plusieurs centaines de millions d’euros et des salaires faramineux, le jeu ne risque-t-il pas de transmettre une image irréelle de la vie de tous les jours, notamment chez les plus jeunes joueurs ? Ne les initie-t-on pas dès leur plus jeune âge à la normalisation de voir de telles sommes circuler au cœur de ce sport sur-médiatisé, avec ce jeu réservé aux 3 ans et plus ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on n’est pas loin du carton jaune ...
Antoine Samiez
Malheureusement, je ne crois pas avoir vu de championnat chinois dans le Fifa 18 ;)