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Hunger Games, la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur : 7,5/10

Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur est le préquel de la célèbre saga du même nom. Dans ce livre nous revenons sur le passé de Coriolanus Snow, l'impitoyable président de Panem, et notamment sur l'année de ses 18 ans, lorsqu'il devient mentor d'une jeune fille du district 12 lors des Hunger Games.



Le pari était risqué pour l'auteure Suzanne Collins. En effet, si les antagonistes ont de plus en plus de succès au cinéma, on peut se demander comment il est possible de nous faire plonger dans l'histoire d'un homme aussi détestable pendant autant d'heures de lecture. Et bien le pari est plutôt réussi : on ne tombe pas dans le cliché où un événement traumatisant rend le personnage mauvais, nous ne sommes pas dans du manichéisme non plus. En effet, aucun personnage n'est totalement bon ou totalement mauvais, ainsi, nous pouvons trouvé quelques qualités à Coriolanus, jusqu'à ce qu'il devienne parfois attachant (mais pas trop non plus, ça reste le président Snow !). Malgré ces quelques moments, il reste toujours aussi détestable dans sa façon d'être et dans son ambition de vouloir redorer son nom de famille.


Suzanne Collins nous introduit le personnage de Lucy Gray, le tribut féminin du district 12. Si au début elle paraît forte, indépendante, attachante, avec un sacré caractère, au fur-et-à-mesure son personnage s'éteint. Elle devient de moins en moins intéressante, peut-être masquée par l'omniprésence de Coriolanus. Elle a tout de même le mérite d'avoir réussi à faire chavirer son cœur malgré leurs différences sociales.


Ce préquel est truffé de références aux anciens livres (comme des chants par exemple), il est toujours aussi facile à lire : une plume fluide, assez descriptive pour nous plonger dans l'univers, on prend un malin plaisir à y retourner. De nouveau on parle de sujets importants tels que les luttes de classes sociales, l'atteinte à la liberté, la violence innée de l'être humain, mais aussi la violence fondamentale, qui permet de se défendre. Cela nous permet une certaine réflexion autour de ces questions, notamment pour les plus jeunes lecteurs. On y retrouve différents rebondissements qui permettent de relancer l'histoire, mais malgré ça il y a quelques longueurs, notamment à la moitié du livre.



On ne peut pas dire que ce préquel est à la hauteur de la trilogie qui nous a construit un monde dystopique incroyable avec des personnages très profonds et sans jamais de longueurs. Même s'il n'est pas aussi bon, on ne peut pas le renier, il reste un très bon livre, très intéressant et divertissant. Par ailleurs, Lionsgate a déjà prévu de l'adapter au cinéma (pas étonnant vu le succès de la trilogie), nous avons donc hâte de pouvoir le découvrir sur grand écran !



Rédaction par Maurine Guinet pour My Pop Culture.

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