Quoi de mieux qu'un bon petit film d'horreur en période d'Halloween ? Pour rajouter un côté effrayant, nous avons fait une sélection et un top 13 des films d'horreur tirés d'une histoire vraie ! Alors préparez les bonbons et la couverture, éteignez les lumières et on vous souhaite un joyeux Halloween !
13. Annabelle (2014) :
Annabelle est un film adapté de l’une des aventures du couple Warren qui s’est déroulé dans les années 70. C'est l'histoire d'une poupée achetée qui se révèle finalement être maléfique. Dans le genre c’est loin d’être le meilleur. Il est peu effrayant, notamment parce qu'il ne se base que sur des jumps-scares sans grande nouveauté. Nous avons alors des plans bateaux, une histoire bateau, avec aucune prise de risque : on s’ennuie totalement. Ca doit être l’une des seules franchises du cinéma d’horreur où la suite est meilleure que le premier !
12. Conjuring 3 : sous l'emprise du diable (2021) :
Ce film se base sur le procès d'Arne Johnson en 1981, accusé de meurte, il a plaidé la possession afin de réfuter sa responsibilité dans l'affaire. Après les deux premiers opus de la saga, le troisième est une grande déception : il devient vite lassant, la première partie est intéressante puis on finit par s'ennuyer. Il y a seulement des jumps-scares mis à la suite les uns des autres sans réussir à garder l'ambiance opressante bien présente dans les deux premiers Conjuring.
11. Poltergeist (1982) :
Cette histoire s'inspire d'une famille hantée par un poltergeist qu'ils ont surnommé popper parce qu'il avait tendance à faire sauter les bouchons de bouteille (oui, dit comme ça on dirait plutôt une parodie). Et en effet, il n'y a rien de transcendant dans ce film, rien de très effrayant si on enlève tous les effets spéciaux, l'ambiance est plutôt plate. Ce qui rend Poltergeist intéressant, c'est finalement toute l'histoire qu'il y a autour du tournage. On parle d'une sorte de malédiction : il y aurait eu des incidents à répétition et certains membres de l'équipe sont décédés.
10. Amityville, la maison du diable (1979) :
C'est le tout premier film relatant les histoires de la maison d'Amityville qui est devenue l'une des histoires les plus connues dans le cinéma d'horreur. Une histoire où une famille assiste à des évenements étranges après avoir emménagé dans une nouvelle maison où un homme a tué toute sa famille auparavant. Pourtant c'est une grande déception, c'est très peu angoissant avec des scènes presque drôles et c'est très long pour si peu d'histoire. Malgré ça, Amityville reste un culte aujourd'hui et beaucoup de films s'en sont inspirés ensuite.
09. Chucky (1988) :
Chucky est le premier film du genre qui parle d’une poupée possédée. Elle s’inspire d’un fait réel ayant eu lieu en 1906 où un enfant de 4 ans a reçu une poupée de la part d’une servante adepte du vaudou et qui provoqua des phénomènes paranormaux. Ce film est presque plus drôle qu’effrayant aujourd’hui. Les effets spéciaux sont dépassés (et ils l'étaient déjà pour l’époque dû à un budget limité). On a beaucoup de plans dans les yeux de Chucky, ce qui minimise le côté effrayant du film. Mais il reste un culte dans le sens où beaucoup de films s’en sont inspirés ensuite en donnant vie à des poupées.
08. Scream (1996) :
Inspiré d’une affaire ayant eu lien en 1990 aux Etats-Unis où un homme a tué cinq étudiants sur le campus universitaire sans vraiment de raison. Il y a du sang, des cris, des jeunes, tout le cliché du slasher, mais le côté comédie vient apporter quelque chose de nouveau dans le genre. Ce n’est pas le film le plus effrayant, mais il reste intéressant à regarder, surtout un soir d'Halloween, dans une ambiance opressante. Le fait qu’il ne se base pas sur du paranormal, mais plutôt sur la défaillance de l’être humain, le rend assez dérangeant.
07. L'exorciste (1973) :
L'exorciste s'inspire de l'histoire d'un jeune garçon de 13 ans rencontré par plusieurs prêtres en 1949 dû à une possession par le diable. Si vous êtes fan de films d'horreur et que vous ne l'avez pas encore vue, vous aurez seulement l'impression de déjà-vu tout simplement parce que L'exorciste a influencé tout ce qui a suivi dans le genre. Il y a un univers angoissant, avec un malaise incroyable, notamment lors de la scène de l'exorcisme. Nous ne sommes pas dans de l'épouvante, et ne vous attendez pas à sursauter de peur, ce film excelle par son atmosphère lourde.
06. Freddy – chapitre 1 : les griffes de la nuit (1984) :
L’histoire du film s’inspire d’un jeune garçon étant décédé en pleine nuit, après qu'il ait réussi à s'endormir, alors qu’il refusait de le faire de peur de faire des cauchemars. On donne ce fait divers à Wes Craven et il en fait l’un des films les plus terrifiant de sa génération. Il est difficile de le placer dans le classement car certains effets spéciaux ont très mal vieillis, mais il a un scénario tellement original qu’on ne peut pas l’oublier. L’idée de cauchemars qui s’entremêlent à la réalité est terrifiante ! Qui n’a jamais eu peur de s’endormir après avoir vu Freddy ?
05. Conjuring 2, le cas enfield (2016) :
Cette fois c'est James Wan, le grand réalisateur de Saw et Insidious, qui a décidé de raconter l'histoire de la maison d'Amityville à sa manière. Encore une fois nous retrouvons l’une des aventures du couple Warren. James Wan n’a plus de preuves à faire dans le genre de l’horreur, même s’il lui arrive de faire des erreurs (bonjour Malignant). L’ambiance est pesante et angoissante, James Wan a le talent d’utiliser l’arrière-plan pour nous montrer quelque chose sans vraiment nous le montrer. A chaque fois qu’on le regarde on découvre de nouvelles choses.
04. Conjuring : les dossiers Warren (2013) :
Le premier Conjuring est inspiré encore et toujours par les aventures du couple de Warren, cette fois de deux affaires qu’ils ont eu à traiter en 1970 et 1971. Il est difficile de dire plus que pour le 2, c’est toujours James Wan à la caméra, il revisite tous les codes de l’horreur et nous les apporte sur un plateau d'argent. C’est une sorte d’hommage au cinéma d'épouvante, avec une histoire bien stressante, et sans trop utiliser la mécanique du jump-scare, ou alors à bon escient, ce qui est rare dans les films récents.
03. Massacre à la tronçonneuse (1974) :
Cette effrayante histoire est inspirée d'un tueur en série arrêté en 1957 chez qui on a retrouvé des objets fabriqués à base de peau humaine. C'est un culte du cinéma d'horreur, c'est macabre, terrifiant, traumatisant. Le réalisateur nous fait éprouver un malaise qui ne nous quitte plus en mettant en scène des personnages qui se trouvent dans une détresse inhumaine. Il provoque chez le spectateur une angoisse terrible, de quoi être en tachychardie au moindre son ressemblant à celui d'une tronçonneuse.
02. Le silence des agneaux (1991) :
Le Silence des agneaux est tiré du roman du même nom qui lui-même est inspiré d’une histoire vraie autour d’un chirurgien condamné pour l’assassinat et le démembrement de son amant dans les années 50. De quoi mettre froid dans le dos, surtout quand on voit la magnifique interprétation de Jodie Foster et d’Anthony Hopkins. Comment ne pas se laisser emporter par ce thriller psychologique qui nous tient en haleine jusqu’au bout. La réalisation est millimétrée, si bien que certains plans resteront gravés dans la mémoire de beaucoup de spectateurs.
01. Psychose (1960) :
Pour terminer, comment ne pas citer Psychose dans les meilleurs films d’horreurs ? Encore une fois, c’est un film tiré d’un livre qui est lui-même inspiré de l’histoire d’un tueur en série qui a de grandes ressemblances avec Norman Bates. La musique avec ses violons stridents est mémorable, mais c’est également le cas pour certaines scènes qui sont restées ancrées dans le cinéma d’horreur aujourd’hui ainsi que dans l'esprit des spectateurs. Ne parlons pas non plus de l’incroyable interprétation des acteurs et notamment d’Anthony Perkins : tout le monde a l'image de son sourire dérangeant. Il y a un suspens interminable, jusqu’au dénouement final auquel nous ne pouvons même pas nous attendre.
Alors vers quel film se portera votre choix pour Halloween ? Vous pouvez nous en faire part sur notre page Facebook !
Rédaction par Maurine Guinet pour My Pop Culture.
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