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Okja: Le cochon polémique de Netflix - 7/10

Dernière mise à jour : 13 mai 2018

Film original Netflix nominé au festival de Cannes, Okja du Sud-coréen Bong Joon-Ho, a éveillé la colère du cinéma français. En effet, la plateforme de VOD étant considérée comme “la mort des salles de cinéma”, la nomination du film à l’un des plus prestigieux festivals de cinéma n’a pas plu à tout le monde. Retour sur ce film mêlant action et critique du monde actuel.


Synopsis:

La jeune Mija élève depuis une dizaine d’années. Okja, un cochon géant, jusqu’au jour où l’animal est enlevé par la multinationale Mirando Corporation. La jeune fille se lance alors à la poursuite de son ami à New-York afin de la ramener chez elle en Corée du Sud.


On a adoré:

8/10: Le message

La destruction environnementale et la maltraitance animale sont les principales choses que l’on retiendra de ce film. Difficile de rester impassible quand l’on voit ce qu’il est fait à ces cochons transgéniques au sein des laboratoires de la multinationale. En effet, à travers l’amitié entre Mija et Okja on s’attache nous aussi à l’animal.

Ce qu’on appréciera le plus c’est la volonté du réalisateur de dénoncer les méthodes cruelles utilisées envers les animaux sans pour autant essayer de faire passer une propagande vegan, car malgré son amour envers Okja, cela n’empêche pas Mija de manger de la viande.

Une critique du capitalisme américain est également dépeinte à travers la société Mirando Corporation, multinationale qui recherche du profit sans se préoccuper des conséquences.


7/10: La beauté d’Okja

L’image de synthèse utilisée pour créer la créature géante est un succès. L’animal paraît réel et ses émotions aussi bien que ses interactions avec les autres personnages sont parfaitement retranscrites à l’écran. Ses grands yeux brillants ainsi que sa taille gigantesque rendent Okja à la fois attachante et appétissante, l’effet recherché est donc bien au rendez-vous.


On a moins apprécié:

3/10: Un démarrage un peu lent

Le début de film se déroule en Corée du Sud où l’on voit Mija et Okja s’amuser dans la montagne, un démarrage un peu long et enfantin où mis à part les courses des deux protagonistes à travers la forêt et les rires de Mija il n’y a aucune action.


4/10: Un final sans originalité

Alors que le film dans son ensemble se dénotait des films hollywoodiens, c’est une scène heureuse et sans surprise digne de n’importe quel autre film américain qui nous attend à la fin de ce film. Cela nous laisse donc dans un monde de “gentils” finalement peu réflecteur de la réalité.


Pour aller plus loin:

Okja n’est pas le seul film de Netflix à avoir été nominé au festival de Cannes cette année, « The Meyerovitz Stories » de l’Américain Noah Baumbach faisait également parti des 19 longs métrages en lice pour la Palme d’or. Le film raconte l’histoire d’un père et de ses 3 grands enfants et leurs relations compliquées.


Bande annonce:

Chloé Deprez

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