top of page

The Get Down : Entre musique, amitiés et problèmes sociaux - 8,5/10

Dernière mise à jour : 13 mai 2018

La dernière réalisation de Baz Luhrmann (Moulin Rouge, Roméo + Juliette) a beaucoup fait parler d’elle, notamment sur Twitter. My Pop culture s’y est donc intéressé de plus près !


Synopsis


Retour à la fin des années 70. Alors que la musique disco connaît ses derniers moments de gloire, et on assiste à l’émergence de la culture hip-hop au sein du quartier le plus défavorisé de New York. Chaque épisode commence ou finit sur la scène du Madison Square GardenMC Books (Ezekiel) rappe sa jeunesse dans le Bronx. On suit donc ses aventures et celles de Shaolin, Ra-Ra, Boo-Boo et Dizzy, qui suite à une soirée underground forment leur propre "crew" (The Get Down Brothers), s’inspirant des DJ's rois de l’époque tels que Grandmaster Flash.


Ce qu’on a aimé

La B.O : 9/10

Le hip-hop et la musique étant les sujets principaux de la série, Baz Luhrmann, n’avait pas le droit à l’erreur. En s’entourant d’experts dans le domaine tels que Nas, Grandmaster Flash ou encore Kurtis Blow, il a su doter la série d’une playlist presque parfaite. Elle est composée à la fois de chanson d’époque, comme le classique « Bad Girls » de Donna Summer, et de titres inédits interprétés par Christina Aguilera, Leon Bridges, ou encore l’acteur Jaden Smith.


Réalisme et romance : 8/10

En commençant la série on s’est demandé si The Get Down Brothers avait vraiment existé et si MC Books représentait vraiment un rappeur actuel. En effet, les connaissances apportées par les experts du hip-hop cités précédemment, l’utilisation d’images d’archives et l’apparition de certains personnages ayant eux réellement existé comme Grandmaster Flash ou DJ Kool Herc, ne font qu’agrémenter le réalisme de la série. A l’aspect réel se mêlent également romances et amitiés entre les personnages, ce qui nous pousse à nous attacher encore plus à la série.


Ce qu’on a moins aimé

Les dessins : 6/10

Dans la deuxième partie de la saison 1, une partie des scènes se déroule sous la forme de dessins représentant la BD que le personnage Dizzy dessine. Alors même si on trouvait ça plutôt sympa au début, sur certaines scènes un peu longues, on ne voit pas trop l’intérêt et on se demande si Netflix n’aurait pas fait ça pour économiser un peu d’argent sur le salaire des acteurs.


Une seule saison : 2/10

Malgré la qualité de la série et son succès, celle-ci aurait coûté trop d’argent à Netflix par rapport à ce qu’elle lui a rapporté. En effet, avec un budget de 120 milliards de dollars, c’est la production la plus chère de l’histoire de la plateforme. C’est donc pour cela que la série s’arrête après seulement une saison, et même si Netflix a essayé de clôturer proprement la série, on reste quand même sur notre faim, avec pleins de questions en tête.


Le saviez-vous ?


La mini-série documentaire Hip-Hop Evolution, également disponible sur Netflix, retrace l’histoire du hip-hop des années 70 aux années 90.


Si vous aimez les films alliant scénario et thème musical, allez donc jeter un oeil à notre article sur le grandiose Whiplash !


Un article signé Chloé DEPREZ

6 vues0 commentaire

Comments


bottom of page